Renart se promenait dans la forêt près d'un moulin. Tout à coup un loup surgit des bois. Il lui dit : "Donne-moi tous tes écus, vilain coquin!"
"Ils sont dans ce moulin, juste en haut de cette colline.", répondit le goupil.
Le rouquin et le loup se dirigèrent vers le bâtiment, ils pénétrèrent à l'intérieur et le goupil dit: "Regarde dans la cuve de la meule où l'on écrase le blé et tu trouveras ce que tu m'as demandé."
"Je ne les aperçois pas !", rétorqua le loup.
"Si! Penche-toi un peu plus dans la cuve de la meule et regarde attentivement.", suggéra Renart.
A ce moment-là, le goupil placé derrière le loup le poussa dans la cuve. Le loup hurla de douleur quand la meule écrabouilla son museau. Il se débattit mais n'arriva pas à sortir car il était bloqué par la lourde et grosse pierre.
Lorsqu'il réussit à se dégager, à se débloquer, son museau était paralysé et tordu. Ses dents sortaient de tous côtés; il comprit qu'il ne pourrait plus jamais déguster ses savoureux bacons ni croquer un bon poulet bien juteux ou une belle dinde bien grasse. Rien qu'à l'idée de boire toute sa vie la mauvaise soupe de la région, il était écœuré.
Renart ricana quand il vit la gueule aplatie et déformée du loup. Il s'exclama: "Je ne suis pas dentiste mais je suis rusé. A trop vouloir gagner, on finit par tout perdre, même ses dents !"
Désormais dans tout le village, on surnommait le loup :"Croque-mou".
Un monstre digne d’Homère :
C’était un gigantesque hibou aux énormes griffes crochues
telles une épée bien aiguisée qui pourrait trancher la gorge du taureau céleste
en un seul coup !
Il avait un poil brun, hérissé et hirsute ; il avait
également des yeux rouges foudroyants comme la foudre de Zeus. Une fois qu’on
avait croisé son regard, on ne pouvait oublier la violence qui s’en dégageait
et il arrivait que l’on soit paralysé par la force de celui-ci.
Son bec était crochu et pouvait déchiqueter n’importe quelle
proie. Son cri strident se faisait entendre à des dizaines de kilomètres à la
ronde. Il vivait au sommet d’une montagne non loin d’un volcan où tous les
jours il plongeait pour se redonner la force de voler, à lui, ainsi qu’à ses
petits.
Parfois il venait survoler la ville, la forêt, l’océan et
les environs mais ne laissait jamais seuls ses petits, c’est pourquoi il les
cachait entre ses deux gigantesques ailes car ainsi ils étaient protégés. On le
surnommait « Fire owl », ce qui signifie « le hibou de feu ».
Quand Ulysse le vit, pris de frayeur, il se mit à courir
jusqu’au sommet d’une montagne voisine. Il s’arrêta au bord d’un précipice,
pris au piège par le hibou de feu. D’un geste vif, il saisit son épée
flamboyante et se mit à lutter contre les ailes de la bête féroce. Alors, pour
se défendre, le hibou ouvrit grand ses ailes pour donner un coup de griffe à
Ulysse. Cependant son geste brusque fit glisser ses petits de son dos…
Pris de stupeur, l’oiseau de feu plongea pour aller les
sauver avant qu’ils ne s’écrasent par terre. Par chance, il arriva à les rattraper
à temps et avant de partir en direction du volcan, il poussa un puissant cri de
fureur qui tétanisa Ulysse.
Alaïs Choillot, 6ème1.
Il était horrible. Ses griffes crochues pouvaient vous
transpercer la peau afin d’y injecter son venin mortel. Ses pieds étaient d’une
puanteur affreuse car sous ses ongles se trouvainet d’énormes champignons verts !
Sur son torse se dressaient de longs poils noirs habités par des puces. Ses
yeux rouges et globuleux vous faisaient vivre vos pires cauchemars. Sa langue
de caméléon pouvait vous gober en un rien de temps. Ses grandes oreilles
pointues pouvaient distinguer le moindre bruit. Ses narines étaient plus
géantes qu’un tunnel sans fin. Il suffisait qu’il respire et vous étiez sûrs de
ne plus le revoir !
Sur son dos se dressaient d’énormes ailes. Une fois qu’il
était énervé, vous ne pensiez qu’à fuir.
Lilia Bououden, 6ème 1
L'envol d'Icare :
J’avais la sensation de voler sans jamais tomber. Les ailes
fabriquées par mon père étaient si légères et si fines que je volais sans
aucune difficulté, que je flottais à certains moments. Je montai, enivré par le
plaisir de voler, redescendant, suivant bien les conseils de mon père. Je
regardais les oiseaux aux yeux éberlués, un vif plaisir me traversant. Je
pouvais enfin quitter cette île de malheur que je détestais tant. J’étais comme
fou grâce à ce plaisir de voler. Je me sentais dans le corps d’un aigle
royal !
Jamais je n’avais vu de paysage aussi beau et haut (même si
je n’en avais guère vus). Je voltigeais, mon père devant moi. J’admirais les
falaises, dorées par le lever du soleil, de l’aube. Je montais, contemplant la
mer ; cette mer splendide qui s’étalait sous nos pieds, essayant de voir
des poissons mais en vain. Je sentais l’odeur iodée et salée de la mer. J’étais
fasciné par la beauté du lieu, la mer icarienne était resplendissante et
sublime.
Je montais vers le
soleil éclatant de chaleur et de lumière. Mon père tentait vainement de me
rattraper, criant, mais je n’en faisais qu’à ma tête. La chaleur intense me
brûlait légèrement, sans penser un seul instant que mes ailes étaient (et je le
savais) faites de cire. J’avais de plus en plus de difficultés pour voler.
Quelle stupeur quand je vis des plumes voleter autour de moi. Elles se
détachaient une à une, la cire fondant. Je tombai alors dépourvu d’ailes. Mon
père criait, les larmes aux yeux. Mais plus rien ne pouvait me sauver. J’aurais
dû écouter mon père mais il était trop tard et plus question de se lamenter.
Je priai pour que les dieux me secourent mais les flots
déchaînés de Neptune m’engloutirent. Neptune et Hélios ne m’épargnèrent pas.
Rougevin-Baville Mayeul, 6ème 1.
L'envol d'Icare 2
Je me lançai du haut de la muraille du labyrinthe. Mon père
était devant moi. L’air commençait à me porter et mes ailes étaient très
légères. Quel bonheur ! Je n’avais pas peur, au contraire, j’adorais
voler. Je volais comme un oiseau planeur. J’avais l’exaltante impression de me
métamorphoser en oiseau. Je volais au-dessus de la mer et des îles grecques.
J’étais émerveillé par la grandeur et la beauté des lieux. En même temps,
j’admirais attentivement les oiseaux, les nuages et le soleil. J’étais
émerveillé. J’avais une grande envie de monter vers le ciel mais les règles de
mon père me disaient qu’il ne fallait pas le faire. Mais je ne pus résister à
cette envie ! Alors je lui désobéis ! Je commençais à monter quand
soudain mes ailes se décomposèrent. J’eu un sentiment de remords et en même
temps l’impression de tomber d’une falaise.
Enfru Jimmy, 6ème 1.
Les caravelles:
"Christelle regardait la mer. Les trois caravelles de Christophe Colomb arrivaient. Elles étaient majestueuses comme des lions. Leurs voiles gigantesques étaient courbées comme des vieillards fatigués sous les incessants assauts du vent qui les poussaient. Leurs magnifiques coques de bois noir et or narguait la furie déchaînée des lames qui éclataient contre elles essayant vainement de les engloutir. Les mâts culminaient au-dessus du soleil laissant ses drapeaux claquants devenus fusils montrer d'où ils étaient. Leurs puissance faisait fuir les troupeaux de moutons dans le ciel." Valentin Puthod, 5ème5
"Cette coque énorme semblable à une noix vogue sur les flots tel un oiseau avec à son bord ses mâts aussi grands que des épicéas qui permettent aux matelots de scruter les flots. Lorsque ses voiles sont gonflées, elle avance à tire d'ailes. La caravelle est une demoiselle rêvant la nuit, pensant le jour; bercée par les lames tranchantes, elle devient un petit point au loin." Marius Hily, 5ème 5.
"Camille regarda au loin. Les magnifiques bateaux des conquérants s'approchaient. Les voiles se gonflaient tels de gros ballons et les caravelles étaient rapides comme l'éclair. La petite fille aux yeux de braises regardait la mer qui brillait comme de l'or. Celle-ci nous faisait entendre son chant jusqu'à l'autre bout de l'océan pendant que la coque craquait comme du bois écrasé. Ces bateaux étaient éclairés par les étoiles; la lune souriait aux marins sur cette mer d'huile." Julie Galaup, 5ème 5
"Le vent poussait de toutes ses forces les voiles qui se gonflaient comme des ballons tandis que le grand mât portait fièrement les couleurs du bateau. La coquille de noix, au loin, se faisait malmener par la mer colérique. Toutefois le bateau pointait sa destination de sa flèche et pourfendait les océans telle une lance qui pourfend une armure! Dans son sillage, Pablo distingua soudain les silhouettes élancées de la Pinta et de la Nina qui semblaient déchirer le voile brumeux, pareilles à des fantômes flottant sur les flots tempétueux." Mas Sandro, 5ème 3.
"Pedro regarda au loin. Les magnifiques bateaux des conquérants s'approchaient. L'onde se déchaînait et faisait entendre sa voix mélodieuse. Les vents alizés entraînaient dans leur danse les majestueuses voiles rougies par le soleil couchant. La coque avait l'air d'une frêle coquille de noix qu'on aurait jetée au gré des lames face à l'immensité des mers. La proue, semblable à un arc, ouvrait le chemin. Les croix rouge écarlate ornant les voiles se dressaient fièrement face à l'horizon. La Santa Maria était un petit rat de l'Opéra valsant avec grâce et volupté. La somptueuse nef, sublime mariée de l'océan, laissait derrière elle une longue traîne délicate d'un blanc immaculé..." Manon Moutte, 5ème 3
"J'étais assis sur la plage quand une embarcation passa dans la brise légère du matin, poussée par les vents alizés et suivant la cadence de l'onde. La caravelle partait en direction de l'Atlantique. Ses voiles étaient blanches comme neige, ses mâts telles des épées se dressaient vers l'Azur rempli d'une masse de coton, ses drapeaux flottaient sur l'Aquilon et la mer faisait danser la coque du navire aussi dure qu'une coquille de noix qui fendrait l'onde. Le bateau avait bandé son arc blanc. Je le regardai jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté me dit:
- Il est parti.
-Parti où? Parti de mon regard, c'est tout. Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition est en moi, pas en lui."
Ainsi au moment où quelqu'un près de moi disait: "Il est parti", d'autres hommes le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux s'exclamaient de joie: " Le voilà!". Pauline Pontoy, 5ème 3
"Sur la lame aux reflets bleus / Se dirigeaient trois caravelles/ Vers une île nouvelle/ Vers une île aux trésors merveilleux.
En voguant vers l'horizon/ Croyant tomber sur le Japon / Arrivèrent fiers sur l'île de Cuba / La Pinta, La Nina et la Santa Maria.
Les trois caravelles arrivèrent par la mer/ Sur cette île renfermant une montagne de mystères/ Cette île encerclée par les embarcations/ Du senor Christobal Colomb.
Sur le chemin du retour/ Avec leurs voiles de velours/ Chantaient toutes les trois/ La Pinta, La Nina et la Santa Maria.
Comme de grands oiseaux jouant avec le vent/ Ces magnifiques vaisseaux renfermaient des marins/ Véritables héros ayant marqué leur temps/ En découvrant le continent américain.
Colomb soit remercié pour ton courage immense/ Car tu as vaincu pour l'éternité/ Les océans terribles qui ont tant remué/ Les trois vaisseaux d'une si grande importance." Poème de Pierre Remignon, 5ème3
Certains parmi vous écrivent dans leur coin, je me permets de publier leurs textes :
Texte 3 :
Ce coeur qui bat au rythme de l'orchestre classique
Qui s'effondre à la lenteur de la musique,
Qui s'emballe à la moindre intonation de la note du piano.
Ce coeur qui convulse après la mélodie du violon,
Qui dégage une pulsion pendant la symphonie de la flûte.
Ce coeur qui s'engouffre dans le son du triangle,
Qui explose pendant le grattement des cordes de la guitare.
Ce coeur qui joue en harmonie avec les instruments.
Ce coeur qui bat au rythme de chaque note,
Qui s'enfle après chaque frappe sur le tambour,
Qui se laisse envahir d'émotions après chaque cadence,
Ce coeur qui sanglote avant chaque gamme,
Qui s'épanouit à l'unisson du violoncelle,
Ce coeur qui s'arrête à chaque fin de notes écrites sur la partition,
Ce coeur qui meurt quand les instruments finissent leur hymne, quand la tonalité s'assourdit.
C'est quand ce coeur n'a plus cette mélodie
Qui encore et toujours le fait vivre
A travers un orchestre de sentiments.
Inès Bagarri, Janvier 2013, 3ème6.
Texte 2
Pour les amateurs de récits palpitants, voici le début du roman de Jade Roumieu (5ème) qui vous régalera !
Etant donné sa longueur, je ne le copie pas mais le mets en accès libre ici. Très bonne lecture et n'hésitez pas à encourager les auteurs en herbe !
Texte 1
La mort aux trousses, Hitchcock |
La tristesse
Un choc. Pendant un instant mon coeur se figea. Un goût âcre s'installa sur mes lèvres. Mon ventre se noua. J'aurais voulu m'affaler au sol, hurler ma rage ... mais...mon corps ne m'appartenait plus, il refusait de bouger. Seules mes larmes coulaient le long de mes joues blafardes.
Le regard vide et le visage inexpressif de mon ami se trempaient peu à peu dans le goût salé de mes sanglots.
Sans un mot, je m'accoupis à ses côtés et l'attrapai par le col. J'y enfouis mon visage et tambourinai le sol de ma main libre.
- Tu n'avais pas le droit !, murmurai-je dans une lamentation indéfinissablement longue.
Je serrai son corps inerte contre moi et levai la tête au ciel. Un cri s'en échappa. Je repris mon souffle et la place se replongea dans un vaste et triste silence écrasant mes espoirs.
Ecrit par Snow, le 17/9/12
Promis madame je vous donnerai mon texte quand je l'aurai fini voulez-vous déjà le début ?
RépondreSupprimerJade Roumieu 5°4
Pouvez-vous me le transmettre sur clé usb demain ? ou en partage sur google doc?
RépondreSupprimerBonjour madame excuser moi de vous déranger mais j'aurai besoin de ma clef Vendredi pour une musique que je dois y mettre et je doit la donner à mon professeur de Cirque. Pouvez- vous me la rendre jeudi s'il vous plait ?
RépondreSupprimerMerci d'avance Jade Roumieu 5°4
Absolument. Je la prépare !
SupprimerBonjour, Madame
RépondreSupprimerle lien "ici" du texte ci-dessous ne s'ouvre pas, pouvez vous me donner l'adresse http
Merci
Tanguy Celan 5èmè5
Mardi 3/12 : Ecriture. Choisir 2 camarades avec lesquels former un groupe de 3. Ne prendre que son cahier de brouillon. Lire les extraits que vous trouverez ici.
bonjour madame c'est moi pierre.remignon
RépondreSupprimersa faisait longtemps:)
le collège où je suis est bien mais un peu trop différent.
j'ai remontré ma poésie à des personnes et j'en suis fier ;)
heuresement qu'elle y était sur votre blog
au revoir madame.
Pierre.remignon
Plein de bonheur dans votre nouveau collège Pierre. Vous me faites penser que je dois publier plus de textes d'élèves meme si je manque de temps.
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