On commence par un texte à chute de Juliette Daru:
"Il était horrifié à l'idée d'imaginer quel être mystérieux l'avait frôlé. Il paniquait et n'osait bouger se demandant si cet être reviendrait. Soudain il entendit un bruit, puis un craquement étrange dans les feuillages. Maintenant la "chose" se rapprochait. Il vit une ombre mais n'arrivait pas à la distinguer correctement car dans cette forêt si dense, les éclats de la lune et des étoiles ne pouvaient pénétrer.
Il faisait froid et extrêmement sombre si bien que Daniel tremblait. Tout à coup il fut aveuglé par une lumière et se dit qu'il allait finir dévoré par ce monstre. Mais à ce moment-là, il entendit:
"Daniel! On t'a enfin retrouvé! On a cru que l'on ne te reverrait jamais. Mais où étais-tu passé?"
Le jeune chiot aboya et sa maîtresse lui promit que dès qu'ils seraient sortis de cette horrible forêt tellement sombre, il aurait droit à de nombreuses friandises."
Poursuivons avec un adepte de Narnia, Monsieur Ebeyer Julien:
"Il ne fit plus de bruit pendant une minute puis reprit sa course affolée comme si on lui courait après. Il s'arrêta enfin net devant une porte qu'il scruta de haut en bas et de droite à gauche. L'angoisse envahit son corps dans l'obscurité de la nuit. La porte s'ouvrit soudainement.
Il hésita à y entrer car il se posait des questions terrifiantes. Pourquoi se trouvait-il dans la forêt, dans le noir si ténébreux, à une heure pareille?
Finalement il passa la porte et crut y voir les ténèbres. Effrayé comme jamais, il réapparut juste derrière ses amis. Qu'est-ce que c'était? Une porte magique ou un mauvais rêve?
Ils rentrèrent tous chez eux. Daniel ne revit jamais cette porte et n'en parla à personne. "
Maintenant c'est Thomas Napoléoni qui nous fait passer du cauchemar au rêve:
"Puis un frisson l'envahit. Daniel tourna la tête dans tous les sens, affolé. Il voulut courir vite en dehors de la forêt mais soudain un vent glacial s'abattit sur celle-ci. Les arbres touchaient presque le sol lorsque Daniel vit des lumières au loin accompagnées de chansons qui lui glaçaient le sang mais en même temps l'attiraient.
Daniel se sentait attiré par la musique. Il se rapprocha peu à peu de la lumière. Lorsqu'il entendit des cris épouvantables, il prit peur mais il y avait toujours cette musique envoûtante qui le forçait à aller plus loin.
Daniel était suffisamment près pour voir ce qui se passait, mais aussi très bien caché dans le noir complet. C'était en fait une fête foraine qui était de passage dans le village. Les cris provenaient des gens dans les montagnes russes.
Peu après, il retrouva ses amis dans la fête."
Finissons par Flavie Maunier dont le texte ne manque pas d'humour, enfin un !
"Mais ce n'était qu'une feuille envolée d'un buisson juste à côté de lui. Celui-ci bougeait. Peut-être était-ce la fatigue ou son imagination qui lui jouait des tours? "Ou peut-être est-ce un gros loup?", se dit-il.
Il n'arrivait à voir qu'une sombre silhouette trouble dans cette pénombre. La peur s'empara de lui . Il se mit à courir, effrayé, dans la nuit, sans savoir exactement où il allait. Après s'être cogné contre un arbre, il se tourna et aperçut une effrayante petite lumière au loin, qui ressortait dans la nuit; elle se rapprochait. Il arrivait maintenant à en distinguer deux. Puis vint un grondement semblable à celui d'un lion, ou d'un ours peut-être?
Daniel avait de plus en plus peur. Puis il perçut des bruits de roues. Des roues? Un ours avec des roues?
Tout à coup il entendit une voix crier depuis la grosse bête à roues: "On a retrouvé le coureur égaré ! ".
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