Premier texte de Marilia Blatché: "Daniel eut très peur. Il tremblait. Il était pourtant effrayé mais ne voulait pas se laisser impressionner par la pénombre de cette sinistre forêt. Il décida tout de même de continuer son chemein. Il avançait à tâtons, touchait les buissons et les fougères. Au fur et à mesure qu'il avançait l'air devenait de plus en plus froid.
Soudain, il mit le pied dans une étrange mixture. Un liquide froid, sombre et sale. Il était dans un marécage. Il ne pouvait plus avancer car l'eau lui arrivait aux genoux. Ses chevilles étaient entortillées par des herbes et ses pieds enfouis dans la vase. Daniel eut tout à coup l'impression qu'il allait périr seul là.
Brusquement il sentit quelque chose lui attraper le pied. Il se sentit tiré vers le fond. L'eau lui arrivait maintenant en haut du ventre. Il criait, espérant que quelqu'un l'entendrait et viendrait le sauver. Mais il était trop tard. L'eau noirâtre recouvrait déjà ses cheveux. Il étouffa et mourut au fond de l'eau.
L'étrange chose qui lui avait attrapé le pied le lâcha et laissa remonter son corps à la surface. Daniel flottait sur l'eau noire, mort, perdu, abandonné par ses amis."
Autre version:
"Soudain il sentit quelque chose frôler sa tête. Il se jeta à plat ventre sur le sol humide. Ses yeux s'habituaient à la pénombre, il pouvait maintenant distinguer le sentier. Le vent soufflait violemment dans les feuilles.
Daniel était terrorisé. Il ne comprenait pas où étaient ses amis. Comment avaient-ils pu l'oublier? Etaient-ils à sa recherche? Un bruit sourd le coupa dans ses pensées. Il se retourna d'un coup mais il ne vit rien. Un frisson parcourut son corps.
Il sortit de la poche de son bermuda un briquet bleu ciel. Il put s'éclairer si bien qu'il découvrit une petite cabane en bois près du fossé. Il ouvrit la porte, mais la maisonnette était vide. Il se coucha à même le sol. Il claquait des dents. Epuisé, il s'endormit espérant que quelqu'un le trouverait ou qu'il serait capable de retrouver son chemin le lendemain matin. "
Londiche Joséphine, 3ème 4.
Troisième texte. Si on oublie l'idée du chat voleur de portefeuille !!! le texte est satisfaisant:
"Il se retourna et observa avec attention la cime des arbres qui l'entouraient. Tout d'un coup une ombre surgit à la lumière de la lune dans le ciel et lui tomba sur la tête, lui cachant les yeux. Il trébucha en se débattant, essayant à tout prix de l'enlever et tirant cette chose de toutes ses forces. Puis il sortit un couteau de sa poche. Il essaya de le planter dans le corps de son agresseur qui esquiva le coup mais lacha prise en contre-partie.
Daniel se releva et regarda son agresseur. C'était un chat ! En se relevant Daniel avait fait tomber son portefeuille
que le chat s'empressa de ramasser avant de détaler. Daniel le poursuivit jusqu'à un grand arbre où le chat était monté. Daniel prit son courage à deux mains et grimpa à l'arbre. Le chat était perché à une des plus hautes branches. Daniel se hissa dessus et se mit à cheval sur cette dernière. Il tendit la main vers le chat qui reculait de plus en plus vers le bout de la branche. Daniel entendit un "Crac". La branche avait cédé. Il poussa un cri puis s'écrasa sur le sol.
A l'autre bout de la forêt ses compagnons entendirent le cri et dirent: "Tiens! Où est Daniel?"
Marc Le Nozaih, 3ème 4
Une histoire de méchante bête, ouhhhhh:
"Son coeur battait à tout rompre. Il se retourna lentement et vit une masse noire s'approcher de lui. Sans réfléchir, il se mit à courir entre les arbres, sans s'arrêter, sans même regarder derrière lui. La réalité le rattrapa; la chose quelle qu'elle soit devait courir plus vite que lui. La dernière option était de sa cacher.
Il se mit derrière un énorme chêne et attendit, sans faire de bruit. "Tout est fini", se dit-il, "la bête va me trouver". Il eut l'impression qu'il se passait une éternité. Soudain un bruit surgit près de lui et il vit enfin la bête: c'était un énorme chien qui ressemblait un peu à un loup avec des dents aiguisées comme des poignards. "Il me cherche", se dit Daniel. Il attrapa une branche sur le sol bien que ce soit inuitile face à une créature comme cela.
Des cris surgirent au loin. Les autres l'appelaient. La bête les avait aussi entendus et elle courut dans leur direction. Il était sauvé! Mais qu'arriverait-il aux autres quand la bête les trouverait ?"
Forneri Carla
Une belle idée de chute de la part d'Augustin Desalos:
"Cela reprit de plus belle. La chose heurta son crâne. Mais Daniel était comme invulnérable à ses attaques, les chocs reçus ne lui infligeaient rien. Peu à peu, il avança tantôt rapidement, tantôt lentement. Daniel vit un chemin qui lui sembla familier. Il continua dans cette direction oubliant de s'approvisionner.
Cela faisait trois jours que Daniel n'était pas venu travailler et on commençait à s'inquiéter pour lui.
Quatre jours et Daniel ne savait toujours pas où il allait. Le chemin qu'il avait cru reconnaitre n'était qu'une ruse de la part de "la chose". Malgré cet acharnement Daniel tint bon. Il eut l'idée de grimper en haut d'un arbre pour retrouver son chemin mais cette "chose" bruyante le rattrappa et il ne put continuer à grimper. Il sentit l'arbre s'effondrer et l'entraîner dans sa chute. (...) Les bruits assourdissants de cette "chose" reprirent de plus belle. Il ne pouvait se défendre, elle était là! Il se sentit soulevé en l'air, il n'était plus attaché à ce monde. Et de là où il était perché, il vit des bûcherons en train de raser la forêt.
Daniel ne pouvait plus rien pour les siens. Une
fourmi ne peut pas grand chose contre un homme ! "
Bravo à tous.