vendredi 4 février 2011

Une excellente "scène de dépit amoureux" à lire


Voici une proposition d'élève qui m'a fait éclater de rire deux fois en classe (gros yeux des 4èmes 2 planchant sur leur contrôle). Le jeune homme a tout de Gaston Lagaffe ou de Louis de Funès tant il est maladroit.
Merci encore à l'auteur mais aussi à tous les élèves qui ont tenté de rédiger une scène comique. Vous comprendrez que je ne peux tous les taper à l'ordinateur !

Bonne Lecture:



Scène 2 : Louis, Galopin, Le valet. Dans le bureau de Louis Delatour

Le valet (frappant à la porte de Louis) : Monsieur, un jeune homme nommé Galopin désirerait avoir quelques instants d’entretien avec vous.
Louis : On ne saurait avoir du repos … Et bien qu’attendez-vous ? Faites-le entrer.
Galopin (il entre) : Bien le bonjour M. Delatour, c’est un honneur pour moi de vous rencontrer.
Louis : Au temps pour moi, je vous en prie, asseyez-vous.
Galopin : Je viens pour vous parler de votre fille.
Louis : Oui bien … Que lui arrive-t-il ? Aurait-elle un problème ?
Galopin : Non, non, cela est toute autre chose.
Louis : Bien, parlez donc !
Galopin : J’y arrive, j’y arrive … voilà …
Louis : Passons, passons, je suis pressé.
Galopin : Oui, oui, voilà. Et bien ce serait une immense joie pour moi que vous m’accordiez la main de votre fille.
Louis : Comment ! Sacrebleu ! Qu’est-ce que vous me demandez ?
Ma fille ? Vous ? Il n’en est pas question.
Galopin : Mais pourquoi ?
Louis : Mais … ? Pourquoi… ? Parce que c’est impossible.
Galopin : Mais … si nous nous aimons ?
Louis : Mais enfin cela ne suffit pas. Vous n’aurez jamais la dot pour épouser ma fille.
Galopin (se met à genoux, en lui prenant la main il lui arrache sans faire exprès un vieux bouton de sa veste) Mais je  vous en prie ! Je ferai tout ce qu’il faut.
Louis (s’énervant) : Mais n’insistez pas. Et qu’avez-vous fait ? Que diable ! Ma veste ! (il le repousse violemment).
Galopin (perd l’équilibre et tombe sur une chaise qu’il casse)
Louis : Morbleu ! C’était la chaise de ma grand-mère. Vous êtes si maladroit et vous osez me demander la main de ma fille ! Non mais quel empoté !
Galopin : Vous ne serez donc jamais d’accord ? Mais pardonnez-moi, votre chaise était peu solide.
Louis : Dieu m’en garde bien ! Vous n’aurez jamais ma fille. Et en plus il ose me répondre.
Galopin : Que puis-je faire pour réparer cette offense ? Je vous en prie, dites-moi !
Louis : Fi ! Sortez de chez moi, c’est tout ce que vous pouvez faire.
Galopin : Et bien, au revoir M. Delatour mais je reviendrai demain.
Louis : C’est cela ! Et bien à demain, mais vous aurez  la  même réponse. Espèce de fieffé maladroit.
Galopin : Ah ! Ciel !(se dirigeant vers la porte il se prend les pieds dans un tapis et tombe, se relève et sort)

Scène 3: Galopin. Derrière la porte du bureau de M. Delatour

Galopin :  Ah ! Diantre ! Mais que suis-je sot ! Et comment oublier les injures ? Quoi qu’il dise j’épouserai Louise même si je dois tout sacrifier. Haaaa ! J’enrage de tout mon cœur. (Il claque la porte et fait par la même occasion tomber un vase qui se trouvait à côté de la porte) .




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